Saturday, August 4, 2007
Grand Pas Classique
chorégraphie: Victor Gsovsky (1949)musique: Daniel-François-Esprit Auber, extraits de "Marco Spada" (1852)ballet créé par Yvette Chauviré et Wladimir Skouratoff le 12 novembre 1949 au Théâtre des Champs-Elysées, lors des représentations des "Ballets des Champs-Elysées"ballet entré au répertoire de l'Opéra de Paris le 7 juin 1964Victor Gsovsky (1902-1974) a créé le "Grand Pas Classique" pour Yvette Chauviré, comme un hommage à l'école française.La musique en est de Daniel-François-Esprit Auber (1782-1871), le compositeur de "La Muette de Portici". Elle est extraite du premier acte de "Marco Spada", un opéra devenu aussi, en 1857, un ballet de Joseph Mazilier, remonté par Pierre Lacotte à Rome en 1981 avec Rudolf Noureev (Marco Spada), Ghislaine Thesmar (Angela), Michaël Denard (Federici), Francesca Zumbo (la Marquise Smapietri), Alfredo Rainò (Pepinelli).http://www.musicologie.org/Biographies/auber_daniel.htmlhttp://www.balletto.net/giornale.php?sezione=trame&articolo=599Le "Grand Pas Classique" est un pas de deux qui allie la virtuosité au charme et à l'élégance: "Gsovsky fit pour moi "Grand Pas Classique" en 1949. Il lui a donné ce titre car il voulait que ce soit vraiment classique, académique. Tout doit rester dans la norme la plus absolue. C'est cela qui donne le panache, l'élégance de la diagonale et de la variation, l'humour, l'esprit, la tendresse voluptueuse retenue de cette femme, qui se sait aimée et qui aime aussi, dans l'adage, mais qui domine toujours. Gsovsky m'expliquait: "Tu es la favorite du roi. Dans cette diagonale, tu passes devant la Cour dans la Galerie des glaces. Tu ne peux donc pas passer n'importe comment. C'est tout le classicisme officiel, mais avec une présence et une autorité glorieuse. Elle exprime la suprématie de sa beauté, sa domination, sa position. Alors, le premier pas tu places, le deuxième tu tiens, bien que musicalement ce soit la même chose. Le deuxième tient plus et au dernier moment, tu passes à la seconde, attitude passée, très soutenue. Les bras? Tu les places ici, ça passe en première et tu reviens là! Et surtout aucun détail superflu. C'est la rigueur qui donne à la diagonale son ton de fierté, de noblesse, qui en fait l'impact, la beauté. Sinon, ça devient ordinaire, une simple virtuosité". Dans cette chorégraphie, il y a un relief spécial, un sens, et il faut tout "placer" au moment où il le faut, dans le rythme qu'il faut, dans la tenue qu'il faut, le moindre détail du pied, de la marche, de la pointe au genou. Dans le manège, par exemple, il faut mettre certains éléments en valeur et finir de manière glorieuse. Tout est construit dans la chorégraphie, la féminité même, capricieuse, consciente de sa beauté, de sa séduction.Il faut commencer comme cela, mais sans excès, et faire les tours seconde attitude avec ironie. La grande diagonale enfin est le triomphe de la féminité. Si l'on parvient à sentir ce que l'on doit être à travers la technique, alors on est ballerine. C'est comme cela qu'il faut danser. Sinon, bien d'autres pas de deux sont plus efficaces. si on lui donne son vrai caractère, celui-ci reste inégalable."Yvette Chauviré Vidéo: Sylvie Guillem et Manuel Legris (9 min.13)http://www.youtube.com/watch?v=FpZnpQR-sEw(extrait de la VHS "Paris Opera Ballet, Seven Ballets" qu'on ne trouve plus dans le commerce, tout du moins en Europe. On remarquera que Marius Petipa est crédité au générique!!!... Je ne sais pas de quand date exactement l'enregistrement, mais je dirais du milieu des années 80, Manuel Legris et Sylvie Guillem ne devaient pas avoir plus de 19 ou 20 ans je pense)
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1 comment:
There is a link between Dante's & La bayadere l'ombres :)))
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