Friday, August 10, 2007

Gustave Doré



http://expositions.bnf.fr/contes/Sites spécialisés: http://dore.artpassions.net/http://lescontesdefees.free.fr/imagesHD/galerie_des_gravures_deHD.htmLa Lecture des contes en famille Illustration de Gustave Doré pour le frontispice des Contes de Perrault. Paris, Jules Hetzel, 1862. Gravure par Adolphe-François Pannemaker (33 x 27 cm)BnF, Estampes et Photographie (Dc 298 j2 Doré XI) Le traditionnel frontispice ouvrant les contes des fées est ici revisité par Gustave Doré. Une grand-mère lit des contes à huit enfants de tous âges captivés. Le caractère enfantin de cet auditoire est souligné par la présence de jouets. Au conte se substitue la lecture. Le livre trône dans le giron de la vieille femme, occupant le centre de la planche, tandis qu'au mur un tableau donne à voir la scène du Petit Poucet tirant les bottes de l'ogre, mise en abîme d'une première esquisse d'un dessin que Doré exécutera en 1863.Gustave Doré est un illustrateur et peintre français, né à Strasbourg le 6 janvier 1832, au 5 (aujourd'hui 16), rue de la Nuée-Bleue et mort le 23 janvier 1883 à Paris dans son hôtel de la rue Saint-Dominique.Fils d'un ingénieur des Ponts et Chaussées, il commence à dessiner à treize ans ses premières lithographies et à quatorze on publie son premier album: Les Travaux d'Hercule. À quinze ans, Gustave Doré est engagé comme caricaturiste au Journal pour rire de Charles Philipon. La même année, en 1848, il débute au Salon avec deux dessins à la plume. En 1849, à la mort de son père, il est déjà très connu et n'a que seize ans. Il passe alors son temps auprès de sa mère. À partir de 1851, tout en exposant ses toiles, il réalise quelques sculptures à sujets religieux et collabore à diverses revues dont le Journal pour tous. En 1854, l'éditeur Joseph Bry publie une édition des œuvres de Rabelais, illustrée d'une centaine de ses gravures.De plus en plus reconnu, à la fois autodidacte et exubérant, Gustave Doré illustra plus de cent-vingt volumes entre 1852 et 1883 qui ne parurent pas seulement en France, mais aussi en Angleterre, en Allemagne et en Russie. Gustave Doré influença nombre d'illustrateurs par la suite.C'est dans la peinture qu'il réalisera ses œuvres majeures : L'Enigme (au Musée d'Orsay) et Le Christ quittant le prétoire (1867-1872), un tableau mesurant 6 mètres de haut et 9 mètres de large. Ce tableau a été restauré de 1998 à 2003 au Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg, dans une haute salle qui lui est dédiée et qui était ouverte au public durant la restauration.Gustave Doré illustra plus de cent chefs-d'œuvre de la littérature universelle:François Rabelais, Oeuvres, éd. J. Bry, 1851, 104 ill.Comtesse de Ségur, Nouveaux contes de fées, Hachette, 1857, 20 vign.Hippolyte Taine, Voyage aux Pyrénées, 1858Dante Alighieri, La Divine Comédie, 1861, 136 ill. et L'EnferGottfried August Bürger, Münchhausen, Frune, 1862, 158 ill.Miguel de Cervantes, Don Quichotte, 1863, 377 ill.Maxwell, Sindbad le Marin, 1865Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1866, 60 ill.Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer, 1867, 22 ill.Jean de La Fontaine, Fables, 1868, 248 ill.La Bible, traduction de Bourassé et Janvier, appelée aussi Bible de Tours, 1843Samuel Coleridge, The Rhyme of the Ancient Mariner (Le Dit du Vieux Marin), 1876Lord Byron, Oeuvres, éd. J. Bry.Charles Perrault, Contes (Barbe-Bleue, Cendrillon, Le Chat botté, Le Petit Chaperon rouge, Le Petit Poucet, Riquet à la houppe).L'édition Hetzel ouverte au début du Petit Chaperon rouge Les Contes de Perrault, illustrés par Gustave Doré. Paris, Jules Hetzel, 1862.BnF, Livres rares (Rés. Y2. 179) Cette édition de grand luxe est illustrée non plus de vignettes mais de quarante grandes compositions par le jeune Gustave Doré, alors âgé de trente ans. Elle suscite un regard neuf, avec des gros plans sur le chaperon ou le couteau de l'ogre, d'amples forêts, un dynamisme et une dramatisation des scènes. Une vision qui mêle la richesse des symboles avec le regard enfantin, accentué par les fréquentes contre-plongées et l'écrasement des petits personnages par les architectures végétales.Le Loup saute sur le lit de la grand-mère Illustration par Gustave Doré pour Le Petit Chaperon rouge dans les Contes de Perrault. Paris, Jules Hetzel, 1862. Gravure sur bois par Adolphe-François Pannemaker (33 x 27 cm)BnF, Estampes et Photographie (Dc 298 j2 Doré XI) Cette planche est un "fumé" d'un dessin de Gustave Doré pour l'édition in-folio des Contes de Perrault publiée par Pierre-Jules Hetzel en 1862. C'est une épreuve de gravure sur bois, tirée sur la planche préalablement noircie. La légende, prise à la "Table des contes" de l'ouvrage, indique la scène : Cela n'empêche pas qu'avec ses grandes dents il avait mangé une bonne grand'mère.Le petit Chaperon rouge au lit avec le loup Illustration par Gustave Doré pour Le Petit Chaperon rouge dans les Contes de Perrault. Paris, Jules Hetzel, 1862. Gravure sur bois par Adolphe-François Pannemaker (24,2 x 19,4 cm)BnF, Estampes et Photographie (Dc 298 j2 Doré XI) Ce conte, sans doute le plus célèbre de Perrault, est l'un des rares à mettre en scène un enfant qui ne grandit pas. C'est un récit d'avertissement, d'éducation à la puberté, dont la morale vise explicitement la sexualité des jeunes filles. Les trois illustrations qu'en offre Doré garde toute la complexité et l'ambiguïté du conte dans sa mise en scène du couple loup / femme et loup / fillette.Le Chat botté appelant à l'aide Illustration par Gustave Doré pour Le Chat botté dans les Contes de Perrault. Paris, Jules Hetzel, 1862. Gravure sur bois par Adolphe-François Pannemaker (24,6 x 19,3 cm)BnF, Estampes et Photographie (Dc 298 j2 Doré XI) Cette illustration mythique marqua Colette avec une telle intensité qu'elle ne pouvait plus lire Perrault sans avoir à l'esprit l'image du "Chat botté d'entonnoirs" de Doré (La Maison de Claudine). Les détails vestimentaires (bottes bien sûr, mais aussi ceinturon, panache et cape rejetée de manière théâtrale vers l'arrière), le chat dressé sur ses membres postérieurs, les bras jetés en l'air en un geste d'appel au secours, jusqu'à son expression évoquant davantage un cri qu'un miaulement, tout concourt à nous faire voir un gentilhomme réclamant de l'aide pour son maître qui se noie bien plus que l'animal qu'il est réellement.Le Chat botté et l'ogre à table Illustration de Gustave Doré pour Le Chat botté dans les Contes de Perrault. Paris, Jules Hetzel, 1862. Gravure sur bois par Adolphe-François Pannemaker (31,8 x 27,8 cm)BnF, Estampes et Photographie (Dc 298 j2 Doré XI) Cette planche est un "fumé" d'un dessin de Gustave Doré pour l'édition in-folio des Contes de Perrault publiée par Pierre-Jules Hetzel en 1862. C'est une épreuve de gravure sur bois, tirée sur la planche préalablement noircie. La légende, prise à la "Table des contes" de l'ouvrage, indique la scène : L'ogre le reçut aussi civilement que le peut un ogre.Dernier tableau de Peau-d'Âne Illustration par Gustave Doré pour Peau-d'Âne dans les Contes de Perrault. Paris, Jules Hetzel, 1862. Gravure sur bois par Herbert (33 x 27 cm)BnF, Estampes et Photographie (Dc 298 j2 Doré XI) Cette planche est un "fumé" d'un dessin de Gustave Doré pour l'édition in-folio des Contes de Perrault publiée par Pierre-Jules Hetzel en 1862. C'est une épreuve de gravure sur bois, tirée sur la planche préalablement noircie. La légende, prise à la "Table des contes" de l'ouvrage, indique la scène : Il vint des rois de tous les pays.La Belle au Bois dormant s'apprêtant à se piquer à la quenouille Illustration par Gustave Doré pour La Belle au Bois dormant dans les Contes de Perrault, Paris, Jules Hetzel, 1862. Gravure sur bois (24,2 x 19,4 cm)BnF, Estampes et Photographie (Dc 298 j2 Doré XI) Le thème du sommeil séculaire est un motif fréquent des littératures médiévales et renaissantes. Dans un épisode des légendes arthuriennes, la jeune Zelandine est condamnée à se piquer à une écharde la première fois qu'elle filera et à tomber dans un profond sommeil. En retenant une quenouille à la place de l'écharde, Perrault évoque les fata du temps jadis qui filaient le destin des hommes.Le Prince traverse le Bois où dort la Belle Illustration par Gustave Doré pour La Belle au Bois dormant dans les Contes de Perrault, Paris, Jules Hetzel, 1862. Gravure sur bois par Pisan (33 x 27 cm)BnF, Estampes et Photographie (Dc 298 j2 Doré XI) Cette planche est un "fumé" d'un dessin de Gustave Doré pour l'édition in-folio des Contes de Perrault publiée par Pierre-Jules Hetzel en 1862. C'est une épreuve de gravure sur bois, tirée sur la planche préalablement noircie. La légende, prise à la "Table des contes" de l'ouvrage, indique la scène : Il marcha vers le château qu'il voyait au bout d'une grande avenue où il entra.Le Château enchanté Illustration par Gustave Doré pour La Belle au Bois dormant. Lavis, plume et encre brune, crayon, estompe et rehauts de gouache blanche sur papier beige (42,5 x 33 cm)Strasbourg, musée d'Art moderne et contemporain Représentant une scène de La Belle au Bois dormant, ce dessin ne figure pas dans la prestigieuse édition Hetzel. Il s'agit vraisemblablement d'un projet d'illustration non retenu. Le caractère inachevé du dessin, la technique employée où prédomine le lavis rehaussé de gouache blanche sont caractéristiques des esquisses préparatoires aux gravures.Le Prince pénétrant dans une pièce du château endormi Illustration par Gustave Doré pour La Belle au Bois dormant dans les Contes de Perrault, Paris, Hetzel, 1862. Gravure sur bois par Émile Deschamps (19,5 x 24,3 cm)BnF, Estampes et Photographie (Dc 298 j2 Doré XI) Doré livre ici une remarquable interprétation du temps suspendu. Seul être vivant de la scène, le Prince découvre un monde endormi, figé, où tout semble s'être arrêté de respirer. Au premier plan à droite, un couple occupé à flirter cent ans plus tôt se retrouve enlacé dans un sommeil séculaire. Plus loin vers le centre, un serviteur terrassé par la léthargie s'est effondré sur son plateau. Les animaux subissent un sort identique à celui des humains : les chiens, aux pieds de leurs maîtres, dorment profondément. Seules les araignées ont échappé au sortilège pour tisser de gigantesques toiles. La végétation a elle aussi conservé tous ses droits : champignons et lierres ont envahi le palais.Le Prince s'élance pour embrasser la Belle Illustration par Gustave Doré pour La Belle au Bois dormant dans les Contes de Perrault, Paris, Jules Hetzel, 1862. Gravure sur bois par Dumont (33 x 27 cm)BnF, Estampes et Photographie (Dc 298 j2 Doré XI) Cette planche est un "fumé" d'un dessin de Gustave Doré pour l'édition in-folio des Contes de Perrault publiée par Pierre-Jules Hetzel en 1862. C'est une épreuve de gravure sur bois, tirée sur la planche préalablement noircie. La légende, prise à la "Table des contes" de l'ouvrage, indique la scène : Il vit sur un lit, dont les rideaux étaient ouverts de tous côtés…D'autres encore:Les FéesBarbe-BleueLe Petit PoucetLe Petit Poucet (l'Ogre)Le Petit Poucet (les Bottes de Sept Lieues)Cendrillon

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